Accepter nos peurs

Accepter nos peurs, nos jugements, ne plus les combattre mais les accueillir comme Forces de transformation...
Vivre le Sacré dans l’ordinaire ou Comment je peux m’honorer en toute simplicité.
"...Nous avons déjà vécu cette difficulté à rayonner dans notre quotidien tout le bénéfice d’un moment particulier de retrouvailles avec notre Profondeur. Très vite, le quotidien nous rattrape et nous redevenons celle que les autres, nos proches ou notre environnement habituel attendent afin d’être sécurisés et bien à l’abri dans leurs repères d’équilibre.
En bonne maternante que nous sommes, nous répondons à leurs attentes implicites, dans la division intérieure de veiller au bien –être de nos proches et garder le contact avec notre Personnalité vraie émergeante, ne demandant qu’à s’incarner de plus en plus dans notre quotidien.
Très souvent, nous remettons à plus tard nos propres choix d’évolution, lorsque tout ira mieux pour les autres…milles situations sont là pour nous inciter à ranger bien soigneusement dans des tiroirs intérieurs nos désirs naissants de nous reconnaître dans notre valeur.
A ce moment précis, lorsque l’extérieur vient nous happer à redevenir « celle que nous sommes habituellement », autorisons nous à nous poser tout à l'intérieur. Autorisons nous à observer comment ce miroir extérieur est en fait là pour nous tester, et nous renvoyer l’image de notre propre difficulté à re-naître.
Nous pouvons voir dans le reflet de celui ci, se dessiner nos peurs : tour à tour, la peur de perdre l’autre, la peur de perdre l’amour de nos proches, la peur de se retrouver seule, la peur du rejet, de la solitude…
Ce sont des périodes où nous sommes perdues et isolées et c'est tellement plus simple de reprendre son rôle habituel, même en apparence, quitte à accentuer encore un peu plus le mal être qui nous habite.
C’est comme si une actrice vieillissante s’entêtait à vouloir enfiler toujours le même costume de la jeune première qu’elle était.
Le sommeil de la belle au bois dormant nous guette avec le piège de retomber dans la rêverie et l’attente d’un autre moment, un autre stage, un autre atelier où nous pourrons enfin sortir de notre torpeur.
Uniquement dans ces moments-clivages, entourées d'autres femmes en quête d'elles mêmes, nous nous autoriserons à redevenir la Déesse, dans un espace-temps où rien ne viendra déranger notre vie de tous les jours, ni perturber l'équilibre pourtant instable de notre vie familiale.
La division se continue et nous nous habituons à prendre différentes apparences selon les lieux et les circonstances. Un peu comme Cendrillon qui la nuit se transforme en princesse grâce à l’aide de sa marraine « la fée » et le jour redevient la « souillon », la bonne à tout faire.
Bien sûr, il n’est pas toujours facile d’ancrer dans l’immédiateté les transformations émergeantes car toutes les parties de nous-mêmes, conscientes et ou inconscientes, doivent être en accord.
Précipiter un changement extérieur alors que l’alchimie intérieure n’est pas pleinement aboutie, telle une évidence, c’est prendre le risque de vivre et expérimenter l’incompréhension de notre environnement. Celui-ci, reflet de notre intériorité, nous renverra à nos propres incompréhensions et complexitudes..."
Extrait du livre "SHAMANKA.." ©copyright..Tous droits réservés
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